jeudi 30 août 2012

99 francs de Frédéric Beigbeder.


281 pages.
Ma note : 1/5.
Statut : Emprunt médiathèque.

Résumé : 

"Un rédacteur publicitaire, c'est un auteur d'aphorismes qui se vendent." Octave, riche concepteur-rédacteur de 33 ans, se rebelle et s'insurge contre l'univers superfétatoire de la publicité qui brasse des millions d'euros en vendant des produits inutiles à de pauvres ménagères. Le rédacteur publicitaire détient le pouvoir absolu des mots et des formules lapidaires. Il suscite l'envie, influence votre inconscient et décide à votre place ce qu'il vous semblera indispensable d'acheter. À la recherche d'une pureté perdue, Octave écrit son livre pour détruire la publicité et se faire licencier. Mise en abîme de l'acte d'écrire, 99 francs est une avancée narrative qui progresse au rythme de ses réflexions ironiques, de son existence régentée par l'argent, le sexe et la cocaïne. "Tout s'achète : l'amour, l'art, la planète Terre, vous, moi." Ce roman est une sorte de diatribe, de confession enragée scandée par des scénarios publicitaires qui interrompent savamment le récit, non sans dérision. Octave, lucide et critique à l'égard de ce système mercantile n'en est pas moins le jouet et le restera jusqu'au bout.

Mon avis :

J'avais très envie de découvrir Frédéric Beigbeder, c'est pourquoi en allant à la médiathèque j'ai pris un de ses livres au hasard !

Autant le dire tout de suite, j'ai été très déçue de cette lecture. L'histoire ne me semblait pas extraordinaire, mais rafraîchissante et drôle et je me suis profondément ennuyée.

J'ai d'abord lu deux chapitres, et déjà, ça envoie « du lourd ». Insultes, mots très trash. Directement mise dans l'ambiance, j'avoue avoir apprécié le franc parler de l'auteur, cette façon de dire les choses de manière très crue, ce ton cynique et sarcastique qu'il emploi. L'idée de critiquer la société de consommation est très intéressante. Mais à la longue, cette atmosphère deviens très rapidement lassante. 

Je m'explique. Il n'y a pas une page sans vulgarité, ni provocation ! L'auteur s'éparpille très vite, et sa leçon de morale sur le marketing passe vite à la trappe pour devenir une (auto ?) biographie qui jongle entre la drogue, beaucoup de drogue et ce point là m'a choqué, limite une incitation, non vraiment c'est du n'importe quoi ! - et pour aller bien avec ça, du sexe, de la pornographie décrite jusque dans les moindres détails ! Non mais oh, un peu de dignité non ?

De plus, son style d'écriture grossier, salace, etc, etc devient agaçant. Sa méthode de narration est absolument ridicule ! RI-DI-CULE ! En plus de ça, monsieur Beigbeder est d'une fausse modestie absolument pitoyable, d'une prétention refoulée qui va jusqu'à faire passer ses lecteurs pour des moins que rien.

Suis-je trop jeune pour apprécier pleinement cet ouvrage et l'écriture de l'auteur ? Sans doute. Je retenterai l'expérience Beigbeder dans quelques temps, car 99 francs me laissent un goût fade. 

Un livre infâme, une philosophie à deux balles et des clichés à n'en plus finir. Un désastre.

« L'amour n'a rien à voire avec le coeur, cet organe répugnant, sorte de pompe gorgée de sang. L' amour serre d'abord les poumons. On ne devrait pas dire « J'ai le coeur brisé » mais « J'ai les poumons étouffés ». Le poumon est l'organe le plus romantique : tous les amants attrapent la tuberculose, ce n'est pas un hasard. »

Et toi, tu as lu ce livre ? Qu'en as-tu pensé ? Tu aimerais le lire ? Pourquoi ?

5 commentaires:

  1. Ton avis ne me donne vraiment pas envie de découvrir ce livre !

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  2. Je partage ton avis...
    D'ailleurs, j'ai abandonné ma lecture en cours de route, j'en pouvais plus. Par contre, j'ai beaucoup aimé l'amour dure 3an si tu veux retenter Beigbeder

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    1. Justement, je comptais lire celui-ci ensuite, merci du conseil ! :

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  3. ce livre m'a longtemps attiré mais en même temps je n'ai jamais osé me le procurer. La raison : beaucoup trop d'avis négatifs, dont le tien ! ^^'

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  4. Elle n'a pas terminé Eragon ou le Levy ? Parce que pour le moment le Levy me plaît assez (les 5o premières pages en tout cas)

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